La méthanisation selon les régions françaises

La méthanisation selon les régions françaises

La méthanisation en France a commencé à se développer à partir des années 2000 et connaît depuis quelques années un essor très important.

 

La majorité des sites (notamment agricoles) étaient construits auparavant avec un système de cogénération, pour produire de l’électricité à partir de biodéchets. Aujourd’hui le modèle d’injection (production de gaz vert) offre une opportunité très intéressante pour les nouveaux projets et rattrape petit à petit le nombre de sites en cogénération en France.

 

Le développement de la méthanisation varie beaucoup d’une région ou d’un département à l’autre. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs :

  • La disponibilité des ressources en biomasse et le type d’intrants disponibles,
  • Les politiques locales,
  • Les incitations gouvernementales (et notamment les aides financières pour des projets très coûteux),
  • Le soutien des communautés locales…

 

La carte créée par Methappro ci-dessous référence quasiment tous les sites de méthanisation en métropole française (dont certains sites en projet). Les balises jaunes représentent les sites en injection et les balises bleues les sites en cogénération.

On y distingue assez facilement les différences de développement entre les régions. Le nombre de sites est globalement beaucoup plus important dans la moitié Nord du pays. Si l’on traçait une ligne au-dessus de la Nouvelle-Aquitaine et de l’Auvergne-Rhône-Alpes, environ 75 à 80% des sites seraient localisés au-dessus de cette frontière.

 

Historiquement l’Alsace est une région pionnière de la méthanisation en France. Cela s’explique tout simplement par sa proximité avec l’Allemagne qui est un des pays les plus avant-gardistes sur cette méthode. Le Grand Est est aujourd’hui encore la région qui compte le plus de sites de méthanisation en France.

 

On distingue aussi des modèles de valorisation différents selon les zones. La Bretagne compte par exemple une majorité de sites qui fonctionnent en cogénération. Une première raison pour cela est historique : les sites ont commencé à se développer avant d’avoir un réel accès à la solution par injection. Une deuxième raison concerne le type d’agriculture prédominant la région ; de nombreux agriculteurs-méthaniseurs sont en effet des éleveurs, qui cherchent avant tout une solution pour améliorer la circularité de leur exploitation et notamment de leur production de lisier/fumier – défi auquel la cogénération répond déjà très bien.

 

Le Sud-Est est la région la moins développée en termes de nombre de sites existants. La nature des activités agricoles y est en effet moins propice : elle est plus de l’ordre d’exploitations de fruits que de grandes cultures céréalières ou d’élevage.

 

En comptant les sites existants et les sites en projet, les deux régions de France qui comptent le plus de sites en injection sont les Hauts-de-France et le Grand Est.

Le Grand Est domine aussi largement le nombre de sites en cogénération existants, suivis de plus loin par la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire.

 

De prochains articles de notre blog suivront avec des analyses focalisées sur chaque grande zone de France.

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